Biographie
©Nicolas Costy
D’origine lyonnaise, Julien Henric étudie le théâtre et le chant lyrique dans sa ville natale. En 2018, il est nommé révélation lyrique de l’ADAMI et remporte trois prix au Concours Jeunes Espoirs Raymond Duffaut. Continuant sur cette lancée, il remporte le 2ème prix et le prix de la mélodie au Concours International des Symphonies d’Automne de Mâcon l’année suivante. Il est diplômé du CNSMDL en 2020 et intègre aussitôt le Jeune Ensemble du Grand Théâtre de Genève pour les saisons 20-21 et 21-22, deux premières saisons marquées par de grandes rencontres artistiques. Enfin, il est également lauréat du 1er Prix Mélodie française et du 3ème Prix Opéra du Concours International de Marmande en 2022.
Julien Henric s’est notamment produit au Festival International d’Art Lyrique d’Aix-en-Provence ainsi qu’aux philharmonies de Cologne et d’Hambourg; au Festival de Salzbourg ; à l’auditorium Rainier III ; à l’Opéra de Shanghaï ; au Teatro Regio di Torino ; à l’Opéra National de Paris; au festival Donizetti de Bergame ; à l’Opéra Grand Avignon ; à l’Opéra National du Rhin ; au Théâtre Olympia d’Athènes ; à l’Opéra de Saint-Etienne ; à l’Auditorium National de Musique de Madrid; au Théâtre des Champs-Élysées ; à l’Opéra de Tours ; à l’Opéra de Toulon ; à l’Opéra de Rouen; au Festival d’Été des Nuits Lyriques de Marmande; ou encore au Gran Teatre del Liceu de Barcelone, à l’Opéra National de Bordeaux, à l’Opéra Royal de Versailles et au Festival de Ravenne.
Au fil des années, il a l’opportunité de travailler avec des metteurs et metteuses en scène tels que Calixto Bieito, Jacopo Spirei, Mariame Clément, Ulrich Rasche, Daniel Kramer ou encore Krzysztof Warlikowski. Il croise également la route de grands chefs comme John Nelson, Bertrand de Billy, Marc Minkowski, Stefano Montanari, Thomas Adès ou encore Riccardo Minasi.
La saison 2025-2026 de Julien Henric est marquée par ses nombreux débuts : il sera le ténor solo pour le Requiem de Mozart au Mozarteum de Salzbourg ainsi qu’à Édimbourg et Glasgow avec le Scottisch Chamber Orchestra ; la Salle Gaveau l’accueillera pour un concert autour de Carmen ; il donnera un grand récital mettant à l’honneur le répertoire d’opéra romantique français avec le Concerto Budapest ; il fera également ses premiers pas à la Maison de la Radio en tant que ténor Solo dans le Stabat Mater de Grandval et la Messe Solennelle de Berlioz.
Il est également de retour au Grand Théâtre de Genève dans Tannhaüser (Walther) ainsi qu’à l’Opéra National de Bordeaux pour deux apparitions très attendues, son premier rôle en Russe dans Iolanta (Vaudémont) ainsi que dans la rareté d’Augusta Holmès, La Montagne Noire (Mirko) en collaboration avec le Palazzetto Bru Zane. Nous le retrouverons également à l’Opéra du Rhin dans l’opéra romantique Le Roi d’Ys (Mylio).